Le retour à l'antique bouleverse l'art européen en cette fin de siècle. Ledoux, Soufflot et Boullée revisitent la Rome antique dans leurs bâtiments. David et ses élèves illustrent des thèmes grecs et romains dans leurs œuvres tandis que Denis Chaudet, Antonio Canova et Chinard sculptent des marbres dans le goût nouveau. Les objets d'art ne sont pas en reste et bronziers, orfèvres et ébénistes comme  Thomire, Biennais, ou la famille Jacob s'illustrent dans le nouveau style. La musique, le théâtre, l'opéra retiennent également la leçon de l'antique.

La référence permanente à l'Antiquité classique provoque, par réaction, un regain d'intérêt  pour l'archéologie nationale, les mythes celtes dont le succès des poèmes d'Ossian constitue un apogée, l'architecture gothique et l'histoire de France. Enfin, le "génie" de la religion chrétienne est célébré par Chateaubriand dont l'existence épouse les bornes chronologiques du mouvement romantique.